J'aurais aimé arriver à Venise par l'Orient Express, mais nous nous sommes contentés de l'avion qui nous transplante si rapidement d'un lieu à un autre, que cela abolit quelque peu le sens du réel. Pourtant, je n'ai pas rêvé. Il y a deux jours j'étais encore à Venise.
Court séjour, très dense, mais nous y reviendrons : ces quatre jours ne sont qu'un prélude… et nous les avons intensément vécus.
Ces grands voyageurs que furent Montaigne, Rousseau, Chateaubriand, avaient le temps de ressentir physiquement le voyage, dans leurs reins, leurs jambes, d'apprécier le moindre changement des paysages traversés. Nous survolons.... Et du moins cela a-t-il l'avantage de nous offrir quelques points de vue superbes si toutefois le temps est clair, nous avons été chanceux.
toute la chaîne des Alpes est très visible de l'avion |
juste avant l'atterrissage, pendant la descente et malgré la brume
Venise a la forme d'un grand poisson. |
nous distinguons Venise, reliée à Mestre par un long cordon
depuis la liaison ferroviaire et routière.
la Lagune scintille sous le soleil matinal, il est 9h30.
"O d'Italia dolente
Eterno Lume
Venezia!"
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