Non cercare qualcosa da vedere, ma semplicemente essere qui, nel suo ventre d'acqua , sotto suo cielo
suonando di campane;
essere qui, in mezzo agli altri, ascoltare il rumore dei loro passi, ritrovare il brusio delle voci riflettute sul silenzio delle strade, dei campielli.
Sapevo tante cose…
Sapevo le gondole
Sapevo la Piazza
Il brulichio delle folle a San Marco
Sapevo i musei, le chiese adornate d' affreschi , i capolavori del Tiepolo, del Tintoretto, del Carpaccio...
Sapevo Guardi, Canaletto, Longhi,
Avevo letto affascinata le descrizioni di Chateaubriand, quelle di Proust, temevo di confrontare la Venezia attuale con quella che avevo sognata leggendole.
Sapevo" l' Historia della mia fuga dalle prigioni della repubblica di Venezia dette "li Piombi" del Casanova"
Sapevo i rii, gli innumerevoli ponti
Tutto questo, mi sembrava l'aver già vissuto attraverso il cinema, i racconti degli altri, i documentari,
Venezia l'avevo vista, l'avevo immaginata, e sopratutto l'avevo sognata…
Mi dicevo : é forse meglio rimanere colle immagine di James, Proust, Chateaubriand, la Venezia loro et cosi bella, non può essere più magnifica, quella mi basta.
Poi, un giorno, sono scesa dall'aereo, sono uscita dal bus, e, attraversando piccole strade, rii, ponti, sono arrivata, tremolando, sulla visione del Canale Grande… Questo polmone, questa arteria di Venezia.
Questo incredibile specchio d'acqua dove si riflettono i palazzi secolari….
Sono per sempre incantata.
à peine avons nous franchi le premier pont après Piazzale Roma, la magie de Venise nous saisit, les façades rouges des maisons renforcent le vert des eaux des canaux.
L'entrelac des rues, des ponts, des canaux nous enchante.
le premier gondolier que nous voyons, rieur, bavard. |
Nous savourons ces premières impressions de Venise, en venant à pied par de petites rues depuis
Piazzale Roma, on longe des canaux presque déserts, des rii charmants un peu endormis, les pas résonnent sur les quais, on débouche sur des "campielli", placettes que l'on imagine retentir en été
de cris d'enfants et des conversations entre habitants, l'absence de voiture de mobylettes, favorise la flânerie et le bavardage.
On se perd un peu, revient sur ses pas, la carte repliée, sans envie de savoir vraiment si l'on est dans la bonne direction, quand le hasard vous fait découvrir un jardin secret débordant au-dessus d'un mur rouge, une terrasse, un campanile, une Venise intime et secrète.
Sur un campiello, un jeune homme qui s'apprête à rentrer dans une maison, vient à notre rencontre et nous demande gentiment où nous voulons aller, nous renseigne, il tient à la main un bocal, sorte de petit cabinet de curiosités maritimes : algues, escargots de mer, et un poisson.
Un peu plus tard c'est une jolie jeune fille qui nous renseigne sans qu'on ait demandé quoique ce soit, nous disant qu'elle adore la France et la langue française.
Les Vénitiens sont décidément charmants.
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