"Que restera-t-il de nos objets, de nos existences matérialistes, de nos accumulations oubliées, que restera-t-il de nous" interroge Martine Camillieri, question qui me taraude aussi...
laisser quelque part une petite trace... mais pour qui? qui s'en souviendra? Je suis dans un de ces jours où tout m'apparait vain, inutile, dérisoire. Je pense à ce tendre et désespéré spectacle de marionnettes "La Bataille de Stalingrad" vu il y a des années de cela au TNT, ce tas de sable d'où émergeait une fourmi épuisée (comment avait-il fait ce marionnettiste incroyable pour réussir à fabriquer et animer des marionnettes si petites?). Est-ce les
"Short Stories" de Tennessee Williams, mises en scène par Agathe Melinand (à voir, cela vous prend à la gorge)
qui me rendent si... si....
ce blog se voulait positif.
vite, vite, une gorgée de sourires..
quelques dessins dans mon carnet, rien de très inspiré, exercices, exercices. Déjà le jour baisse et il n'est que 16 heures 30, je piétine...
Citations
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"Sous le soleil du matin un grand bonheur se balance dans l'espace" Camus - Noces à Tipasa
"Demain, je surprendrai l'aube rouge sur les tamaris mouillés de rosée saline, sur les faux bambous qui retiennent à la pointe de chaque lance bleue, une perle." Colette . La Naissance du JourDé
"Déjà mon reflet d'arbre planté devant moi
L'image de ma vie entre ciel et terre;
le tronc qui va profond, les rameaux coupés courts,
le double geste des branches dures qui veut être
un désir d'embrasser le ciel;
0 mes bras trop courts envieux des oiseaux."
Mas-Felipe Delavouet, Pouèmo I
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lundi 21 novembre 2011
samedi 5 novembre 2011
Humeur!
La pluie dessus le toit
cette caresse obscène et molle sur le ferme
sur l'indifférent
la terre a décidé de rester froide au ciel
à cet amour contre nature
aux gestes à l'envers...
c'est le début d'un long poème écrit il y a trente et quelques années, dans lequel je me reconnais toujours, dans les moments de blues.... Pensons à autre chose.... au feu qui crépite dans la cheminée, aux châtaignes que nous ferons griller tout à l'heure, au projet de livre d'artiste qui peu à peu se dessine dans ma tête à défaut de le faire sur un carnet...
au-delà de la fenêtre le monde est gris, les oiseaux ne chantent plus, un jour indigent dispense difficilement une lumière parcimonieuse : Melancholia! où sont passées les belles ombres de septembre, il y a à peine deux semaines je prenais cette photo."Bientôt nous tomberons dans les froides ténèbres!
Adieu! vive clarté de nos étés trop courts!"
La tendance est à la morosité, je viens de visiter plusieurs blogs et faut-il en accuser novembre, leurs auteurs s'interrogent sur l'intérêt de poursuivre leur entreprise.
Alerte, le blog est en voie de disparition!!!
Et si nous ouvrions une bouteille de Chasse-Spleen pour accompagner les châtaignes tout à l'heure....
Finalement la pluie a aussi ses bons côtés...
"Il pleut, c'est merveilleux, je t'aime
nous resterons à la maison
rien ne nous plait plus que nous mêmes
par ce temps d'arrière-saison"
Francis Carco
cette caresse obscène et molle sur le ferme
sur l'indifférent
la terre a décidé de rester froide au ciel
à cet amour contre nature
aux gestes à l'envers...
c'est le début d'un long poème écrit il y a trente et quelques années, dans lequel je me reconnais toujours, dans les moments de blues.... Pensons à autre chose.... au feu qui crépite dans la cheminée, aux châtaignes que nous ferons griller tout à l'heure, au projet de livre d'artiste qui peu à peu se dessine dans ma tête à défaut de le faire sur un carnet...
la lessive |
Adieu! vive clarté de nos étés trop courts!"
La tendance est à la morosité, je viens de visiter plusieurs blogs et faut-il en accuser novembre, leurs auteurs s'interrogent sur l'intérêt de poursuivre leur entreprise.
Alerte, le blog est en voie de disparition!!!
Et si nous ouvrions une bouteille de Chasse-Spleen pour accompagner les châtaignes tout à l'heure....
Finalement la pluie a aussi ses bons côtés...
"Il pleut, c'est merveilleux, je t'aime
nous resterons à la maison
rien ne nous plait plus que nous mêmes
par ce temps d'arrière-saison"
Francis Carco
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