Etant donné un Mur...

  nu, blanc, Françoise Pétrovitch y dessine des silhouettes féminines géantes, allongées, debout, se coiffant, une petite fille et sa poupée presque cachée, tout en haut dans un petit renforcement, une femme se coiffant, Lise la danseuse évolue entre ces dessins, dialoguant avec ces dessins, dans un solo
qui se construit peu à peu en écho avec les silhouettes, jouant avec la présence du public, créant la surprise, apparaissant, disparaissant…. nous sommes sous le charme de cet accord parfait entre un peintre et une danseuse.

C'était samedi à la maison Salvan à Labège, le vernissage de l'exposition

                                 Etant donné un mur.

Dans la dernière salle un film est projeté : "Entrée libre" : Dans la ville de Thouars, en vendée, les magasins ferment les uns après les autres, Françoise Pétrovitch a dessiné sur chaque vitrine des personnages, que l'on voit alternativement de l'intérieur et de l'extérieur, impression étrange, proche du malaise de cette ville désertée, les gens passent, on est le spectateur de cette indifférence.