Citations


____________________________________________________________________________________________________________

"
Sous le soleil du matin un grand bonheur se balance dans l'espace" Camus - Noces à Tipasa

"Demain, je surprendrai l'aube rouge sur les tamaris mouillés de rosée saline, sur les faux bambous qui retiennent à la pointe de chaque lance bleue, une perle." Colette . La Naissance du JourDé

"Déjà mon reflet d'arbre planté devant moi
L'image de ma vie entre ciel et terre;
le tronc qui va profond, les rameaux coupés courts,
le double geste des branches dures qui veut être
un désir d'embrasser le ciel;
0 mes bras trop courts envieux des oiseaux."

Mas-Felipe Delavouet, Pouèmo I
______________________________________________________________________________________________________________
______________________________________________________________________________________________________________

lundi 2 mai 2011

Bienheureuse paresse


 Une semaine de vacances. De retour à Lacroix, il a suffit d'une semaine pour que ma petite chambre de verdure ressemble à une jungle. A peine ai-je le dos tourné que la glycine lance à tout va ses bras de méduse et enlace tout ce qu'elle rencontre, la coquine, le chèvrefeuille ne veut pas être en reste, et colonise rosiers, et lauriers roses... A moi sécateur, et taille-haie....



                                                Avril

                       Regarde
                    de l'Amandier la vie, secrète, sourd
                    têtue, elle irradie la nuit d'avril
                    et nous parle des morts
                    qui veillent sous les feuilles.

                     Ecoute
                    la jeune sève murmure
                    dans les pétales tendres
                    Toute une floraison tremblante
                    dénonce le givre du chagrin.

                     Respire
                    le vent chuchote
                    un secret dans les nids
                    chassant l'ombre rapace
                    dilatant le coeur sombre :

                    Les morts ne sont pas seuls
                    Les morts vivent en nous. 

                                                                       


                   





"Les trois saisons de la rage" de Victor Cohen Hadria, vie ordinaire d'un médecin de campagne en 1865 sous la forme d'une correspondance d'abord, puis d'un journal. Un sujet original, une étude de moeurs intéressante et un regard lucide  et humaniste sur notre pauvre condition humaine.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire