Citations


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Sous le soleil du matin un grand bonheur se balance dans l'espace" Camus - Noces à Tipasa

"Demain, je surprendrai l'aube rouge sur les tamaris mouillés de rosée saline, sur les faux bambous qui retiennent à la pointe de chaque lance bleue, une perle." Colette . La Naissance du JourDé

"Déjà mon reflet d'arbre planté devant moi
L'image de ma vie entre ciel et terre;
le tronc qui va profond, les rameaux coupés courts,
le double geste des branches dures qui veut être
un désir d'embrasser le ciel;
0 mes bras trop courts envieux des oiseaux."

Mas-Felipe Delavouet, Pouèmo I
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dimanche 11 novembre 2012

cet été là...





11 novembre, le jardin s'épluie, le ciel s'éclaircit, je regarde cette photo prise il n'y a pas si longtemps.

Déjà ce n'est plus qu'un souvenir, parmi d'autres de cet été-là.

Celui d'une journée particulièrement radieuse, de retrouvailles avec un cousin très aimé, sa jeune femme, ses enfants.
Nous avions construit un château de sable, et je me suis rendu compte qu'il était plus facile de dessiner un château de sable, que de le construire et de le faire tenir. J'aime cette photo, elle pourrait avoir été prise il y a 10 ou 20 ans.



Jour d' été à La Tamarissière.... c'était quand déjà? 


2 commentaires:

  1. cette superbe image me " téléporte directement"dans cette belle Camargue,que j'ai quitté cette semaine ...et dans le livre que je viens de relire (Serge Tisseron:les mystère de la chambre claire ) Bravo & très heureux de découvrir votre blog

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    1. Merci François pour votre commentaire et votre vagabondage au Nonchaloir. La photo n'est pas précisément prise en Camargue, mais en Languedoc, mais il est vrai que de ce côté la Camargue s'annonce, et puisque vous l'aimez je vous offre ces vers d'un grand poète Camarguais? Mas-Felipe Delavouët, ou vous la retrouverez...

      " Il y a des contrées d'herbe au-dessous des grands arbres
      où les chevaux baissent le cou pour mordre l'ombre.
      Et puis, sous le soleil, tout en marchant sans cesse,
      Il y a des espaliers, des prés, des vergers innombrables
      et puis la mer, touchant le ciel,
      qui, dessus les verger, fait voguer ses vaisseaux."

      Pouemo I

      je cite la traduction française du poète, mais le texte original est en provençal, les deux textes sont très beaux.

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